« L’arrivée de PADFA a vraiment changé les conditions de vie de la population de Mokong, en nous apportant tout ce qui nous manquait pour passer de producteurs d’oignons rudimentaires à ce que je peux appeler une entreprise agricole moderne et rentable »
« Pour tout dire le PADFA II a tout changé dans notre vie ici à Mokong, en particulier avec de multiples formations et renforcement des capacités. À ce sujet, avec tout ce que le Projet m’a appris, je me considère par exemple aujourd’hui comme un expert en production de semences d’oignon. Et ce n’est pas seulement pour l’oignon : même ma façon de cultiver le mil a changé, grâce aux techniques apprises avec le PADFA II »
« Selon moi, l’apport majeur aura cependant été l’appui à la conservation de notre récolte. En vérité, avant le Projet nous n’avions tout simplement pas où garder correctement nos oignons, et ils pourrissaient en grande quantité à la maison. Nous étions alors obligés de les brader à vil prix au premier venu, pour gagner quand même un peu d’argent avant de tout perdre. Dès que PADFA est venu nous construire le magasin et un hangar de ventes, ce gros problème a été réglé pour tout le monde : chacun des membres apporte maintenant ses oignons, qui sont toujours parfaitement conservés. Le grand avantage est que désormais on les stocke pour longtemps et en sécurité gardé, pour les vendre quand nous voulons, c’est-à-dire au moment où nous savons qu’ils coûtent le plus cher possible sur le marché ».
« Personnellement, j’avoue que je gagne aujourd’hui beaucoup d’argent avec l’oignon, sans cacher que je gagne plus d’un million de F CFA par saison. Par rapport à la vie d’avant, le bond est énorme : à l’époque je me faisais à peine 200-300 000 par an ».
« Je n’ai donc pas honte de dire que le PADFA II m’a rendu un peu riche ! Avec cet argent, je nourris bien ma famille. Par ailleurs, avant on chassait mes enfants de l’école à la rentrée, il n’y avait pas moyen de les scolariser normalement. Maintenant, de ce côté tout va bien. Et pour les bobos de santé de la famille, c’est pareil : je les gère maintenant sans angoisse ».
« Même si PADFA part, ce que nous avons appris va rester. On va continuer à travailler comme si le Projet était toujours là ».
