« Quand je parle du PADFA II, je suis parfois très émue, en passant en revue tout ce que le Projet a fait pour nous »
« Avant son arrivée, notre coopérative existait déjà certes, mais nous étions en quelque sorte en divagation : ni unis, ni réellement organisés. C’est PADFA II qui nous a pour commencer appris à bien travailler en groupe, avant de nous former et nous fournir beaucoup de choses, pour que nous soyions la grande coopérative que tout le monde connaît dans tout le Nord aujourd’hui »
« Un exemple pratique, parmi tant d’autres : grâce aux conseils du PADFA II nous avons pu acquérir un grand terrain pour la culture d’oignons de 30 hectares à Douka. Le Projet nous a motivés en nous promettant de nous donner des forages en cas de réussite de l’opération. Ça a marché et ils nous ont effectivement creusé 50 forages sur les 30 hectares »
« Pour couronner le tout, ils nous ont encore donné un grand magasin. Je vous assure, si vous y allez vous serez vraiment dépassés par ce que nous y avons déjà stocké comme oignons. Et il ne s’agit même pas seulement des oignons des membres de la coopérative : même la population bénéficie de ce magasin. Ceci est d’ailleurs valable sur notre parcelle, dont les forages profitent également à tour le monde. D’ailleurs, si nous ajoutons la transmission des messages de développement reçus par nous à tout le monde indistinctement, c’est dire l’impact positif de l’action du PADFA II dans la vie de toute la zone de Ngong et même de tout l’arrondissement de Tcheboa.
« En ce qui concerne le genre, je dois dire que le PADFA II a mis les femmes de la coopérative particulièrement « en-haut », et nous sommes très contentes. Grâce au Projet, nous avons mis sur pied un petit groupe dit ‘Femmes leaders de PADFA 2 du Grand-Nord’, incluant l’Extrême-Nord. En ce qui nous concerne dans le Nord, nous tenons régulièrement des réunions pour la promotion du leadership féminin dans notre région »
« Dans ma vie personnelle, par rapport à avant, l’impact que j’aime souligner est d’avoir pu envoyer mes enfants à l’école sans plus jamais avoir de problème. Par exemple j’ai pu en amener une jusqu’à son doctorat ; elle devait soutenir sa thèse, ce qui est souvent une étape très difficile . Mais c’est grâce à la vente de mes oignons que j’ai pu tout gérer moi-même. L’avenir assuré de cet enfant, grâce aux revenus obtenus via le PADFA II, c’est ma retraite aussi assurée ! C’est pourquoi je dis que le Projet a vraiment changé ma vie : je suis très contente. »
