« Depuis que le PADFA II est venu dans notre vie coopérative, tellement de choses ont changé chez nous, à cause de tout ce que le Projet nous a apporté. PADFA II nous a montré la route pour grandir, et nous sommes devenus maintenant une grande coopérative. Nous lui en sommes vraiment reconnaissants »
« Le plus important a été, selon moi, de nous faire changer la façon même de faire l’agriculture. Avant le Projet, nous n’avions aucune idée des pratiques modernes, en particulier avec des variétés améliorées: nous nous contentions de notre riz local, cultivé avec les méthodes traditionnelles, sans aucune ambition. Avec ce riz du village, on cultivait sur un ou deux quarts, seulement pour manger. PADFA II nous a dit, en quelque sorte: ‘Non, il faut agrandir, pour votre profit et le bien de la population’. Et c’est bien ce qui s’est passé : aujourd’hui au marché de Poli, on trouver partout le riz que nous produisons en abondance , alors qu’il n’y en avait pratiquement pas avant, sauf chez certains boutiquiers qui vendaient le riz importé. Cela veut dire que même pour la population locale de Poli, le PADFA II a amélioré la vie des gens à travers nous. Ils ont beaucoup apprécié ».
« Dans ma propre vie comme membre de la coopérative, beaucoup de choses ont changé. Comme grace aux appuis du Projet je produis beaucoup plus de riz quand je cultive, ça me donne vraiment de l’argent. Et ma famille est très fière de ça. Nous mangeons et vivons bien, comme je n’avais jamais pensé y arriver auparavant ».
Par exemple, avec la vente de mon riz, j’ai pu refaire ma maison en dur. Avant, les murs étaient en seko. Après avoir réalisé ça, je suis également en train de me préparer à acheter une moto neuve pour mes propres déplacements, pas pour faire le transport parce que le mototaximen dérangent trop les propriétaires. . Pour le moment, je suis encore sur ce projet , en attendant que je voie ce que je peux encore faire d’autre ».
« En tout cas, si un jour le PADFA II n’est plus là, on sera un peu orphelins bien sûr, mais tu ne peux pas abandonner une bonne route que ton père t’a montrée. Ça veut dire que tu vas continuer. Tu ne laisses pas la route parce que papa est parti ! »
