« Un seul chiffre donne la mesure de ce que le PADFA II a changé chez nous, parce que tout l’impact sur le cours de ma vie en découle : celui de la superficie de mon champ.

Avant que le Projet n’arrive chez nous, je cultivais toujours sur à peine un quart, c’est-à-dire sur 0,25 ha. Dès que le Projet est venu j’ai augmenté mon champ, et aujourd’hui, j’en suis à 1,5 ha. Ce qui veut dire je suis forcément devenu un producteur plus important en volume. Et c’est vrai dans mon cas, puisque je me suis engagé à cette augmentation qui aurait été autrement hasardeuse, quand j’ai vu ce que le  Projet nous apportait : j’ai rapidement eu l’assurance  que j’allais produire plus qu’auparavant ».

 « Et j’ai eu raison : l’accompagnement multiforme du PADFA II a effectivement était décisif le plan de la production sur ma parcelle heureusement agrandie , avec la fourniture non seulement des semences, mais aussi des  intrants et produits phytosanitaires. Vous  n’imaginez pas à quel point ce que cela  la différence par rapport à avant : j’ai pu gérer le fléau des maladies de l’oignon ici, qui était notre principal problème.

Je ne peux pas ne pas parler des matériels agricoles que le PADFA a mis à notre disposition, comme les motoculteurs.  Avant, il fallait louer des bœufs pour labourer, ce qui était compliqué et cher. Avec la machine, c’est devenu tellement facile et rapide.

« D’un autre côté, tout aussi important, le PADFA II nous a  mis en relation avec plusieurs autres coopératives, en matière de vente : nous avons pu en synergie imposer  un prix plafond commun aux  acheteurs, qui jusque-là faisaient la loi ici chez nous. Grâce à cette union  des coopératives, c’est maintenant nous qui décidons des prix, et non les commerçants généralement véreux et malins  ».

« Il y a un autre point sur lequel je pense que le PADFA II nous a mis sur orbite : la gestion même d’une coopérative. Avant le Projet, nous ne savions  pas comment  gérer notre propre groupe, et il y avait tout le temps des conflits de personnes puisque les rôles étaient embrouillés, pour ainsi dire.  On n’avait même pas de compte bancaire. Aujourd’hui, chaque membre en a un, et la coopérative aussi.  Nous avons  appris l’importance de l’unité. Avant, c’était chacun pour soi, mais aujourd’hui, ensemble et organisés, nous sommes est plus forts. Nous étions 25 à 35 membres au départ. Aujourd’hui, nous sommes 55, et de nombreuses demandes d’adhésion affluent encore  »

« Personnellement, j’ai deja construit une maison avec l’argent que mon activité sous l’accompagnement du Projet m’a permis de gagner. Mais c’est surtout l’école des enfants que j’ai réglée définitivement. Et ça, ça n’a pas de prix » .

D’un autre côté, nous avons un fonds de roulement qui  a évolué : de 6 à 8 millions au départ, aujourd’hui à 11 ou 12 millions en 2 ans. Donc même après le PADFA II , on s’en sortira. On est à l’aise . Parce qu’actuellement, chez nous à POMI, aucun membre n’a plus  de difficultés financières, franchement. Le PADFA II nous a ouvert les yeux ».

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