En effet, le 26 février 2024, les coopératives rizicoles de Djagfa et Dama, arrondissement de Kaikai dans le Mayo-Danay, ont  accueilli les cérémonies à ce sujet. Vu l’importance de l’événement,  les autorités administratives et traditionnelles locales ont été de la partie, aux côtés de  la Coordonnatrice nationale du PADFA  II,  Mme Marigoh Hélène. Le PADFA ll est le Projet, financé par le FIDA (Fonds international de développement agricole) qui accompagne effectivement les organisations des producteurs de riz et d’oignon dans certaines régions du Cameroun, et qui en l’occurrence est le maître d’œuvre des aménagements hydroagricoles portés ce jour sur les fonts baptismaux.

La Coordonnatrice nationale du PADFA II a d’ailleurs saisi l’occasion du lancement officiel de la réalisation de ces importants ouvrages pour expliquer aux bénéficiaires les divers avantages  des périmètres aménagés,  en termes d’irrigation et plus généralement de disponibilité en eau, dans une région où ces ressources constituent le principal problème des agriculteurs. Selon elle. L’exploitation judicieuse de ces aménagements offre la possibilité aux membres des coopératives concernées de mieux lutter contre la pauvreté, ce qui est l’objectif principal du PADFA ll.

Le sous-préfet de Kaikai n’a pas été en reste, disant aux membres des coopératives bénéficiaires de Djagfa et Dama combien ils devaient s’estimer privilégiés d’avoir été sélectionnés pour cet appui du gouvernement,  en leur recommandant dans la foulée d’en faire le moment venu le meilleur usage, afin d’améliorer considérablement la productivité de leurs parcelles ainsi modernisées, sur des superficies de 90 et 60 hectares,  respectivement.

Le même scénario s’est déroulé à Sittibirili,  arrondissement de Dargala, dans le Diamaré. A peu près,  car contrairement aux aménagements  hydroagricoles précédents, il s’est agi le 27 février du lancement officiel des travaux de réhabilitation  d’un périmètre qui existait déjà depuis la première phase du PADFA. Pour des raisons diverses, son exploitation avait connu certains problèmes : les 91 hectares du site vont donc connaître un aménagement amélioré et plus adapté. 

A Sitibirili,  il est ainsi prévu de viabiliser 70 parcelles avec 5 kms de digues, 8 kms de drains, 3,5 kms de pistes de desserte à l’intérieur et une trentaine d’ouvrages hydrauliques. Comme ont pu le constater les participants à la cérémonie de lancement des travaux en visitant  le site de l’aménagement, parmi lesquels le Directeur général de la Semry, l’entreprise adjudicataire était même d’ores et déjà à pied d’œuvre.

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