La SOOCAPRIBA, coopérative des producteurs de riz de Bassamba, a souffert d’avoir été pratiquement la dernière à avoir intégré le giron du PADFA,  a  la toute fin de la phase I. Par conséquent,  elle n’a pas beaucoup reçu,  en termes soit d’équipements soit d’intrants. Les riziculteurs se sont cependant battus pour accéder à des financements d’autres projets,  ce qui leur a permis de tenir bon jusqu’aujourdhui. Ils ont également fonctionné sur fonds propres, et grâce à  leurs cotisations ils ont pu acheter des intrants qui ont été distribués aux membres. Avec les mêmes fonds,  ils s’attellent ses derniers temps à constituer un stock de riz pour le wartantage.

Depuis l’arrivée du PADFA II,  Bassamba à pris le train en marche. C’est ainsi qu’après avoir reçu la commission d’identification des sites d’aménagement,  la coopérative s’est vue sélectionner 9 hectares de parcelles. Il faut dire que ceci est un changement de cap important : jusque-là ils se sont contentés de la production pluviale. Le Projet leur donne l’occasion de commencer cette année la riziculture irriguée.  Une initiative qu’ils apprécient au plus haut point.

Leurs principales difficultés concernent les intrants, et aussi quelques équipements. Au cas où ces besoins seront remplis,  nul doute que la production va suivre, compte tenu de l’ardeur au travail des membres que la coopérative revendique haut et fort.

On peut les croire sur parole : la dernière récolte leur a donné plus de 30 tonnes de riz,  dont juste une petite quantité est exposée dans leur magasin,  désormais trop exiguë pour ce qu’ils se disent capables de produire.

NGOMBA ROGER,  PCA Cooperative de Bassamba :

«Nous attendons beaucoup du PADFA II. D’abord des intrants, naturellement. Puis des machines, que nous n’avons pas eu la chance d’obtenir de la phase I du Projet.. Par exemple, nous n’avons même pas une décortiqueuse : nous sommes donc obligés de prendre le riz au magasin pour aller le traiter au quartier. Trop pénible !

Et puis,  un bâtiment supplémentaire,  qui pourra accueillir cette machine au cas où le Projet accéderait à notre demande.

Nous avons aussi besoin  de semences améliorées. Jusqu’à ces derniers temps nous cultivons encore avec les anciennes du PADFA I que nous reconduisent. La production en pâtit.

Enfin,  nous avons un problème de transport : nous sommes obligés de porter les riz sur un minimum de 3 km à partir des champs, avant d’atteindre la piste cyclable. Le PADFA I a promis 12 km de voie dans le Nde. Nous on n’a rien vu ».

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