L’antenne PADFA II de Maroua, qui concentre l’essentiel de l’action du Projet sur le terrain, abat un
travail remarquable. On se rappelle que c’est justement à Maroua que le PADFA II a officiellement
été lancé par le Minader en décembre 2020. Immédiatement après, l’équipe de l’antenne a entrepris
d’établir un « portefeuille » de bénéficiaires. ALIOUM HAMADOU, Chef d’antenne : « Après une
campagne de sensibilisation, sur plus de 300 demandes d’appui examinées suivant des critères
d’éligibilité précis, nous avons finalement retenu 32 coopératives riz, et 31 dans la filière oignon. Ces
coopératives ont fait l’objet de diagnostic, suivis de l’élaboration de plans d’affaire».
Et les choses sont parties ! Pour les appuis de la campagne 2022, le PADFA II a fourni 1000 kg de
semences riz de base aux 4 coopératives semencières accompagnées (3 dans l’’Extrême-Nord, et 1
dans le Nord), obtenues auprès du partenaire IRAD. «Ces semencières ont emblavé cette année
environ 300 ha. Les semences certifiées qui en sortiront seront utilisées pour la production du riz de
consommation de l’année prochaine ».
Des chiffres qui parlent : en dehors des semences pour 80 millions de fcfa, le PADFA II a apporté 420
millions d’engrais aussi aux producteurs de riz que d’oignon du Nord et de l’Extrême-Nord. « Si on y
ajoute du renforcement des capacités et autres appuis de proximité tels que les formations et autres,
nous pouvons dire que le Projet est vraiment sur la bonne voie dans l’antenne de Maroua ».
Pour ALIOUM HAMADOU, la satisfaction des coopératives est aussi bien réelle que justifiée, compte
tenu de l’importance de l’accompagnement, en particulier en ce qui concerne les intrants : «Les
semences améliorées contribuent pour 30% de production en plus, et s’agissant des engrais, les
recevoir en ce moment où ils sont rares et chers ne peut que satisfaire les bénéficiaires ».
En termes de perspectives, le Chef d’antenne est optimiste : «Je prévois une amélioration
substantielle de la production du riz et de l’oignon, en quantité et en qualité ; ce qui aura un impact
sur les prix, et par conséquent sur l’amélioration du niveau de vie des producteurs, sans oublier une
solution au problème de la sécurité alimentaire, auquel les régions du Nord et de l’Extrême-Nord
sont sujettes ».

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