PAROLE AUX PARTICIPANTS

SADOU SOULEYMANOU, Président de la coopérative oignons de Pitoa :

«Franchement,  ici nous n’avions aucune idée du bambou ou de INBAR. C’est le PADFA II qui nous a mis dans le bain. La formation  a été formidable. Les connaissances acquises sur les surprenants usages du bambou vont beaucoup nous servir ici dans le Nord. Chaque membre de notre coopérative ayant participé à  l’atelier sera appelé à  partager son expérience partout où il va  se trouver . Nous considérons déjà , par exemple,  que la pépinière installée ici grâce à PADFA II et INBAR n’est pas pour nous seuls : tout le monde pourra venir se servir en plants de bambou. L’avenir de ce matériau est assuré chez nous. 30 jeunes de Pitoa et environ 15 de Tchontchi ont été formés. Il s’agit d’une formation qui ne sera pas une greffe sur un caillou, j’en rassure le PADFA II ! »

TCHINABI SAMUEL,  PCA Coopérative  de producteurs d’oignons de l’arrondissement de Guider à Tchontchi :

«Cette formation est hautement appréciable, et je suis vraiment ravi de ce que le PADFA II vient encore de faire pour nous à cette occasion. Jusque là,  quand on entendait parler du bambou,  c’était vraiment du ouï-dire,  car il n’y a pas cette plante chez nous ici au Nord.  Moi je ne savais pas par exemple que l’on peut faire autant de choses avec le bambou. En particulier les étagères pour l’oignon. On s’est aperçu que celles en bois deviennent vite fragiles avec le temps. Avec la formation de INBAR on va désormais faire du plus solide ! Pour commencer,  on va créer déjà créer des plantations de bambou dans le Mayo-Louti,  ça c’est sûr ! »

OUMAROU BONIFACE, Élève et producteur d’oignons,  non membre de la coopérative :

« J’ai beaucoup appris dans cet atelier,  en particulier comment travailler le bambou. Je sais maintenant comment  le tailler en pièces mesurées avec une scié électrique,  comment le percer avec précision grâce à des outils que je n’avais jamais vus auparavant.  Et surtout comment assembler les tiges au millimètre près pour faire une installation. Je vais montrer cela à  d’autres. Je me propose personnellement de commencer à cultiver le bambou chez moi dès que possible. »

BAGOME GUIDO, Président du Comité de surveillance de la Coopérative de Pitoa :

« Une formation très intéressante,  fans laquelle j’ai vraiment beaucoup gagné  D’abord, franchement j’ai découvert l’utilisation de la scie moteur, de la meule  et de la perceuse électriques, que je n’avais même jamais vues avant. Avec l’expérience INBAR que nous a donnée le PADFA II,  je serai désormais bientôt un formateur dans ce domaine technique.  Quant au bambou, dans un avenir proche je n’en manquerai pas : dans 4 ans je vais récolter les premières tiges de la plantation que je vais créer ».

UNE PARTICIPANTE, productrice d’oignons, Coopérative de Pitoa :

«Cette formation m’a beaucoup plu, parce que je ne connaissais ni le bambou ni ses multiples usages.  Maintenant je sais que je peux en faire aussi bien des objets d’ornement que des dispositifs utilitaires comme ces étagères efficaces pour conserver mes oignons ».

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