
« Nous sommes heureux de lancer cette Convention destinée aux régions du Nord et de l’Extrême-Nord, pour diverses raisons.
Prenons le riz, pour lequel le PADFA II appuie les petits producteurs ruraux. Il s’agit d’une filière stratégique pour notre pays, dans ce sens qu’elle déséquilibre notre balance commerciale de 240 milliards chaque année. La promotion de la production locale se riz est par conséquent une nécessité importante. Le PADFA II s’y attelle effectivement avec le riz se bas-fonds, en particulier dans le Grand-Nord, en s’appuyant sur coopératives essentiellement féminines.
Parlons ensuite de l’oignon, une filière qui génère beaucoup d’argent. L’un des défis ici est la production des semences. Là encore le PADFA II organise les producteurs, notamment en matière d’utilisation rationnelle de l’eau.
La Convention qui apporte le financement de la Coopération française vient justement renforcer les activités du PADFA II, en termes non seulement en termes de structuration des producteurs, mais aussi de diversification des spéculations : elle permet de renforcer les capacités des producteurs de maraîchers et de champignons, en même temps que l’utilisation des biofertilisants ; en particulier elle renforce la capacité à faire face aux changements climatiques grâce à la vulgarisation des itinéraires techniques bien adaptés.
L’apport de cette Convention est global : elle assuré non seulement la sécurité alimentaire et contribue à l’éradication de la pauvreté en permettant l’augmentation les ressources des producteurs, mais elle participe diversification et à l’amélioration de la sécurité alimentaire des populations ».