
Du 9 au 13 juin 2025, INBAR et le Service de la Conservation de l’Extrême-Nord étaient sur le terrain pour un atelier de renforcement de capacités des relais communautaires et d’autres parties prenantes telles les SAR/SM, et l’Ecole Nationale de Polytechnique de Maroua. L’atelier portait sur l’interculture, les usages du bambou et la création des éco entreprises.
Les travaux ont été ouverts par le Délégué Régional du MINFOF, sur le maître-mot : Le bambou comme levier du développement durable.
L’objectif était d’outiller les participants en gestion durable des ressources naturelles et en création d’éco-entreprises résilientes face aux changements climatiques.

La formation a réuni des représentants communautaires venus des régions du Nord, de l’Extrême-Nord et du Nord-Ouest. Elle leur a fourni des compétences techniques sur la gestion de pépinières et de plantations de bambou, mais aussi des bases solides en éco-entrepreneuriat et en leadership communautaire.
Selon le Directeur régional de l’INBAR pour l’Afrique centrale, l’objectif est clair : « Ce programme est conçu pour faire des acteurs de terrain des moteurs de la transition verte, en promouvant le bambou comme ressource stratégique de développement économique local. Nous partons du constat que les populations entrent dans les parcs pour exploiter certains services écosystémiques comme le bois de construction ou le bois de chauffe. Nous pensons qu’avec le bambou, il est possible de produire ces ressources en dehors des zones protégées. Grâce à cette formation, les communautés – notamment les conservateurs – apprendront à établir des pépinières, des plantations, à transformer le bambou, et à créer des éco-entreprises autour de cette ressource. »
L’ambition est donc de générer des bénéfices socio-économiques hors des parcs, réduisant ainsi la pression humaine sur les aires protégées, tout en contribuant à leur préservation.