« Depuis que le PADFA II a été lancé dans le Nord en 2021, il y a eu un fort engouement des
producteurs de riz et d’oignon, pour un impact positif sur la production dans ces filières.
Prenons le riz, qui fait partie des cultures prioritaires ici. Aujourd’hui le Projet a permis aux
coopératives non seulement de booster leur rendement, mais également de devenir plus
professionnelles dans leurs activités. Ces coopératives sont appuyées de la production des semences
et du paddy jusqu’à la transformation et la commercialisation. Ainsi, grâce au PADFA II nous avons
des coopératives de différentes catégories. D’abord celles qui sont déjà pratiquement
professionnelles en production semencière de qualité comme celle de Kismatari, appuyée
notamment en infrastructures et intrants ; et puis des productrices de riz à grande échelle, que l’on
trouve maintenant partout dans la Benoue et les arrondissements de Touroua, Lagdo, Police etc. ;
enfin on a des coopératives de transformation : le PADFA II a permis à celles qui s’y essayaient déjà
de gagner en amplitude, à l’instar de la Socoproral de Lagdo, qui fait aujourd’hui du riz blanc de
qualité..
En ce qui concerne la filière oignon, , dans le Nord filière de rente après le coton, donc très
importante le Projet a permis aux producteurs là aussi des professionnels tant en production qu’en
commercialisation. Pour ce dernier cas, on sait que le principal handicap ici était la taille du sac :
grâce au PADFA II nous avons pu l’uniformiser et avoir un poids standard, d’où un gain considérable
pour ces producteurs. On n’oublie pas les infrastructures de stockage d’oignon, legs de la première
phase du Projet, qui permettent une conservation dans le temps, ce qui augmente leur valeur
ajoutée ».

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires