« C’est vraiment le PADFA nous a vraiment permis de devenir de véritables producteurs d’oignon. Avant son arrivée, nous travaillions comme des amateurs, pour ainsi dire : les gens ne visaient pas vraiment à faire de la culture de l’oignon une activité rentable, et beaucoup n’avaient même pas un objectif de production clair. Nous faisions dans l’oignon par coutume comme tout le monde ici, puisque c’est notre culture traditionnelle dans notre zone. Mais avec le PADFA II, quand les paysans d’ici ont vu ce que le Projet apportait comme intrants par exemple, le nombre des membres de la coopérative a d’abord explosé : ils ont compris qu’avec la coopérative, il y a un intérêt. L’esprit coopératif s’est installé. Avant, les gens voyaient les ONG comme de simples distributeurs. Maintenant, ils savent qu’ils doivent s’impliquer gagner plus d’argent pour subvenir à leurs besoins. Dans la pratique, même ceux qui n’avaient pas de terrain louent maintenant des champs. Ils produisent beaucoup, et ramènent une part à la coopérative, d’autant que le PADFA II nous a construit un nouveau magasin et un siège à Mora, ce qui nous en fait deux maintenant, avec celui de Mémé ».
« La production en saison sèche à ainsi augmenté de presque 30 %. En saison pluvieuse, il y a souvent eu des difficultés à cause des semences tardives et des inondations récurrentes. Mais dans l’ensemble tout va bien pour nous ».
« Côté vie des membres, les choses ont beaucoup changé. Certains ont pu acheter des vélos, des motos après avoir augmenté leurs surfaces. »
« Personnellement, PADFA m’a vraiment transformée. Avant, je n’osais pas parler en public. Aujourd’hui, je prends très facilement la parole devant les gens, et je suis écoutée. Cela m’a apporté de l’épanouissement et de la joie dans ma vie.
Sans compter qu’avec ma production, je gagne assez d’argent pour gérer tous mes problèmes quotidiens. Je peux même faire des économies : avec ça j’ai par exemple pu acheter une moto. Le PADFA ll m’a transformée ».
«Quand le projet partira, je suis confiante que la dynamique continuera. On tiendra bon avec nos propres fonds et la gestion du fonds de roulement, même sans accompagnement externe . Et puis grâce aux multiples formations et à l’appui technique reçus, nous sommes désormais capables de gérer la coopérative efficacement. Nous avons appris à être autonomes. »
