« Notre coopérative faisait dans la production d’oignons bulbes depuis sa création et sa légalisation en 2018. Nos débuts n’ont pas été faciles, et nous nous débrouillions tant bien que mal pour produire quelque chose et survivre cahin-caha. Mais avec  l’arrivée du PADFA II, tout a radicalement changé pour nous ».

« Le Projet nous d’abord permis de devenir un groupe organisé et fonctionnel, grâce à une totale restructuration qui nous a fait passer au statut de Société coopérative avec conseil d’administration. Pour des gens ayant une activité commune, l’avancée a été décisive. »

« Ensuite,  grâce à ses appuis divers, aussi bien en formations qu’en équipements,  nous sommes devenus progressivement des producteurs sérieux. En particulier, quand nous avons   pu  bénéficier de l’apport du PADFA II dans  le financement de notre plan d’affaires à hauteur de 54 millions, la coopérative a considérablement agrandi son exploitation, passant de 15 hectares à 22,65 hectares de superficie emblavée. Avec les intrants  apportés par le  Projet , notre  rendement a beaucoup augmenté. Par exemple, rien que pour la dernière saison nous avons  réussi une récolte de  217 tonnes de production.  Avant, c’était moins de 100 tonnes parce qu’on n’avait pas assez d’engrais, pas assez de pesticides, ni le matériel de production « 

« Sur le plan social, il y a eu un réel changement, puisque nous gagnons vraiment beaucoup plus d’argent. Les membres de la coopérative ont vu leur niveau de vie s’améliorer nettement. Avec le gain généré, nous arrivons à gérer facilement les situations auparavant les plus compliquées ici, à savoir l’éducation des enfants, l’alimentation et les soins de santé»

 « Moi-même, j’ai construit la  maison en dur que vous voyez  avec mon argent gagné après la récolte. Ce n’est une grande villa, mais ça m’a vraiment changé de la case en seko comme celles que vous voyez à côté. D’autres membres ont également construit, ou acheté des motos, des vêtements, etc. »

 « Tout cela nous motive à pratiquer aujourd’hui l’agriculture moderne apprise grâce au PADFA II. D’ailleurs,  après le départ du Projet, tout est prévu. D’abord il nous a donné une stratégie d’autogestion, ensuite nous avons un fonds de roulement solide basé sur la restitution des intrants, enfin  nos bénéfices sont conservés dans notre caisse pour assurer la continuité sans problème. Nous ne sommes vraiment pas inquiets pour l’avenir. »

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