
La CooCA Mah-Moulpa de Garoua aura bientôt son usine de transformation de l’oignon en poudre et en lamelles. Et ce ne serait que justice : cette coopérative, la seule appuyée par le PADFA II spécialisée dans la transformation de l’oignon fonctionne jusqu’à présent avec les moyens de bord, mais avec des résultats encourageants : elle a toujours exprimé au Projet le souhait d’être dotée d’une infrastructure à la hauteur de ses ambitions légitimes.
Ce sera donc chose faite sur le site de 2 ha de Sanguere-Ngaoundere, arrondissement de Garoua III, où jeudi 10 avril 2025, le MINADER a procédé à la pose de la première pierre de l’infrastructure.
En présentant le projet de l’usine, la CN a indiqué que sa construction entrait dans un volet important du PADFA II, à savoir au-delà de la production la transformation des produits : à ce titre, elle a révélé que celle de Sanguere-Ngaoundere n’était que la première des 4 prévues par le Projet. Elle a par ailleurs annoncé que l’unité, d’un coût total de 150 millions, sera livré dans 6 mois, dûment pourvu des équipements adéquats. Quant à l’approvisionnement en matière première, Mme Marigoh a rassuré que les oignons seront disponibles grâce à une convention de fourniture signée entre Mah- Moulpa et les coopératives de producteurs locales.
Dans son allocation d’avant pose symbolique proprement dite de la première pierre, le MINADER a insisté sur le fait qu’il s’agit d’une usine moderne, la première de ce genre au Cameroun et même en Afrique centrale. Selon lui, elle va considérablement réduire les pertes après récolte de l’oignon de la région, en même temps qu’elle va donner une véritable plus-value à cette culture par sa transformation en des produits commercialement plus rentables, sans oublier la création des emplois pour les jeunes de la zone.


Gabriel Mbairobe en a d’ailleurs profité pour annoncer la construction prochaine d’une unité de transformation semblable à Gazawa, dans l’Extrême-Nord.