Les coopératives du Nord-Ouest et de l’Ouest tiennent le bon bout, en attendant de nouveaux appuis du PADFA II.
Dans l’ensemble, les organisations de producteurs de riz du giron du PADFA II se portent plutôt bien. L’arrivée de la 2ème phase du Projet semble même les avoir motivées. On a ainsi noté leur enthousiasme à participer aux sessions de formation organisées à leur intention par le Projet : 700 membres des coopératives ont été concernés, ce qui a eu un impact remarquable sur la marche de leurs affaires.
S’agissant de la production, elle est globalement en hausse, puisque le nombre de bassins rizicoles a augmenté, passant dans le Nord-Ouest par exemple de 3 à 6, en même temps que 76 nouvelles organisations de producteurs se sont arrimées au Projet. On peut imaginer les possibilités de tous ces groupements, quand ils auront été dotés de plans d’affaires.
Il est vrai que toutes les coopératives ne sont pas logées à même enseigne, suivant les aspects de leur fonctionnement.
On constate d’abord que presque toutes ont connu de bonnes récoltes à la dernière saison. C’est ainsi que Agulli par exemple a fait un tonnage de riz si important que son magasin n’a plus eu d’espace de stockage. Bu peut s’enorgueuillir de la même performance, autant que les autres coopératives, même si les aléas climatiques ont quelque peu plombé la production , comme à Bandounga.
Mais la véritable pierre d’achoppement demeure le gestion financière, qui en général reste à améliorer. Obang, Bassamba et Bandounga ont effectivement connu des difficultés à cet cet égard. Par-ci par-là, on évoque notamment des cas de détournements de fonds par les conseils d’administration , sur les premières subventions reçues du PADFA II. Cependant on sent bien une volonté de rectifier le tir.
Dernier sujet de satisfaction, concernant particulièrement le Nord-Ouest : une bonne stratégie d’intervention a permis de déployer les 9 AAC recrutés sur le terrain. Contrairement à ce que l’on aurait pu craindre, jusqu’à présent aucun cas d’agression n’a été signalé, au regard de la situation sécuritaire que chacun sait.