Gestion des changements climatiques : 5,5 milliards pour accroître la résilience

Le ministre en charge de l’environnement a présidé le 4 mai dernier l’atelier technique de démarrage du projet y relatif.

Amadou TIKELE

Informer les différents acteurs du projet, « Accroître la résilience des communautés locales au changement climatique grâce à l’entrepreneuriat des jeunes et à la gestion intégrée des ressources naturelles au Cameroun » (ACREGIR) sur les activités et les attentes dudit projet, renforcer les capacités des équipes, etc. Tels sont les objectifs de l’atelier ouvert le 4 mai dernier à Yaoundé, à l’initiative du ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded) et du Fonds international pour le développement agricole (FIDA), jusqu’au 6 mai, les participants vont développer des stratégies permettant à ACREGIR de toucher 8 800 ménages ruraux, soit 52 800 personnes vivant à la périphérie des trois parcs nationaux de Waza dans l’Extrême-Nord ; la Bénoué dans le Nord et de Kimbi-Fugom dans le Nord-Ouest. Parmi ces catégories cibles, 2 300 jeunes entrepreneurs dont 50% de femmes seront accompagnés. Seront également soutenus, des organisations paysannes, des coopératives, des institutions financières, des petits entrepreneurs ruraux, ainsi que des populations autochtones. « Ce projet va être financé par un don d’adaptation d’un montant de 5,5 milliards de F pour une durée de six ans. Il permettra d’accroître la résilience des populations face aux changements climatiques », a déclaré Hélé Pierre.

Approuvé par le conseil d’administration du Fonds pour l’adaptation au changement climatique en 2020, l’accord de financement du don pour la mise en œuvre du projet ACREGIR a été signé entre le gouvernement et le FIDA en 2021 pour une mise en œuvre en six ans. Concrètement, d’après Emime Ndihokubwayo, directrice et représentante du Bureau sous régional pour l’Afrique centrale du FIDA, ce projet contribuera à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations cibles. Il a aussi pour objectif d’accroitre durablement les revenus et la résilience des exploitations familiales productrices de riz et d’oignon. D’après elle, les résultats attendus sont entre autres, l’augmentation de la production des filières ciblées ; l’amélioration de la conservation, de la transformation et de la mise en marché des productions ; le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des producteurs desdites filières et l’amélioration de la situation nutritionnelle des ménages.