Le PADFAII en collaboration avec la Direction du Développement de l’Agriculture (DDA) à travers la Sous – Direction des Interventions Phytosanitaires du MINADER a organisé du 12 au 14 septembre 2024, des activités de renforcement des capacités en techniques de production des semences d’oignon dans les Régions de l’Extrême-Nord et du Nord.

A travers une méthodologie qui a su allier la théorie et la pratique avec des descentes sur le terrain, près de deux cent acteurs de la chaine de production de l’oignon, principalement, les leaders d’Organisations de Producteurs et leurs encadreurs, ont bénéficié d’un renforcement des capacités dans diverses thématiques. Celles-ci ont porté sur : la législation et la réglementation semencière, la connaissance de l’oignon (sa biologie, ses besoins physiologiques et les conditions pour une bonne croissance) ;l’itinéraire technique de production des semences d’oignon ;les bonnes pratiques agricoles sur l’oignon ; la bonne gestion de l’eau dans les exploitations ; les méthodes et bonnes pratiques de conservation.

Ces techniques bien assimilées par les producteurs et mises en pratique, contribueront à rendre plus compétitive la production locale.  En effet, trois grands problèmes, interdépendants, fragilisent la filière oignon : la qualité des oignons produits, les pertes importantes après la récolte et l’écoulement irrégulier de la production. Les pratiques basées sur les savoir-faire locaux n’aboutissent pas à une qualité régulière de la production. Les producteurs devraient mettre en avant la qualité, pour rendre la production locale plus concurrentielle par rapport à l’oignon importé, souvent préféré par les consommateurs urbains du fait de sa meilleure conservation. Les bonnes pratiques de conservation post récolte sont très nécessaires pour une bonne rentabilité des exploitations.

Les formateurs, des ingénieurs agronomes, grâce aux divers outils de formation adaptés à la cible, ont su impliquer les participants des niveaux de participation bien définis (informative, consultative, consensus, action conjointe et pérennisation). Les modules ont porté sur le Diagnostic participatif (analyse des acteurs) ; la gestion participative des conflits ; la gestion intégrée de l’environnement et du développement social ; la gestion intégrée et participative du bassin versant.

Les participants ont bien apprécié les contenus et le choix des thèmes. Avec les nouvelles techniques acquises, certains défis à l’instar de la fertilisation et la protection phytosanitaire seront mieux maîtrisées. Les producteurs auront également des semences de meilleure qualité. L’on peut donc espérer de meilleurs rendements à la prochaine campagne agricole.

Le projet a remis aux participants des équipements et du matériel agricole à la fin de la formation.

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