Le GIC AGRELBA, situé à quelques encablures de Bangangte, a la particularité de se trouver dans le seul bassin de production oignon sélectionné par le PADFA II à l’Ouest, où le Projet n’avait appuyé jusque là que des producteurs de riz. Le bassin en question dispose actuellement d’une superficie cultivée de 243 ha , sur un potentiel total de 1872 exploitables par les 6 OP qui y travaillent (dont AGRELBA). Ces dernières ont produit cette saison 325 t d’oignons sur les 84 ha cultivés. C’est dire qu’il y a de la matière.
L’histoire du GIC AGRELBA précède largement son « enrôlement » par le PADFA II : il existe depuis 15 ans, et n’a été mis en contact avec le Projet que l’année dernière, grâce à la diligence de la Délégation départementale du Minader, qui connaissait son dynamisme.
Selon Sonkin Germain, président du groupe, ce fut une excellente initiative : «Les échanges actuels avec l’antenne PADFA sont très prometteurs, pour notre GIC qui n’a jamais reçu aucun appui appui que ce soit – financier ou matériel – de l’État. Il est vrai que pour l’instant nous n’avons encore rien obtenu de concret du Projet, sauf de la documentation et des visites. Mais je suis confiant ».
Même son de cloche de la part de Mme Meli Jeanne Célestine membre très active du GIC, en plus pratique : «Nous attendons les financements pour agrandir et moderniser nos exploitation, dans le sens de mieux combattre les maladies de l’oignon et de réduire la grande pénibilité de sa culture. Mais surtout il nous faudra une infrastructures de conservation : les pertes post-recoltes sont notre cauchemar ici ! »
La déléguée d’AGRELBA a raison. Pour l’instant ses bulbes de la dernière sont étalées par terre dans son magasin improvisé, dans une hutte ouverte à tous les vents, et même en plein air à côté. Jusqu’à quand ?