À l’instar des autres coopératives,  la SOOCOPRORITO, la coopérative des producteurs de riz de Bandounga n’a pas connu de césure après le départ du PADFA I. Les planteurs ont continué d’être suivis par l’OAP, et l’AAC n’a pas cessé d’être avec eux sur le terrain.

Avec le PADFA II,  ce dernier a d’ailleurs déjà lancé un certain nombre d’activités, notamment en termes de sensibilisation sur les tenants et les aboutissants de la nouvelle phase du Projet. La coopérative a accueilli ces premières sessions avec enthousiasme,  avec certainement en idée le fait que , disent-ils,  beaucoup de choses lancées pensant la phase I n’ont pas été achevées. Cet enthousiasme s’est traduit par l’afflux d’un grand nombre de dossiers de nouvelles OP, sur lesquels la commission de sélection ad hoc du PADFA II a d’ores et déjà planché.

En ce qui concerne les activité plus spécifiques, le Projet a identifié les nouveaux sites d’aménagement dans le bassin : les prestataires sont bientôt à pied d’œuvre pour leur réalisation.

La grande demande de Bandounga par rapport au PADFA II ? Les petits équipements,  qui seront absolument nécessaires pour la mise en valeur des nouveaux aménagements. On parle ici de motoculteurs,  d’une batteuse transportable , d’une décortiqueuse. Sans oublier,  comme partout,  les intrants .

Mme NAMEN, Vice-PCA, Coopérative de Bandounga

«Notre coopérative connaît un seul vrai problème aujourd’hui : beaucoup de membres se sont endettés auprès de la caisse,  et n’ont pas remboursé comme prévu.  Nous avons donc des difficultés se trésorerie.  Ce qui nous gêne évidemment beaucoup pour l’achat des intrants,  ou pour dépanner notre décortiqueuse qui coince ».

«Il y a aussi un problème genre : les femmes ne sont pas beaucoup écoutées,  alors que nous sommes très nombreuses dans la coopérative. Comme on dit , ‘les gros poissons mangent toujours les petits ‘ »

«Nous avons enfin des difficultés avec la discipline : nos activités,  notamment les réunions,  sont souvent perturbées par des non-membres qui sans contribuer à quoi que ce soit, viennent seulement déranger ».

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