L’IRAD-GAROUA AU TAQUET !
La convention entre le PADFA II et l’IRAD, en ce qui concerne les coopératives de la région du Nord,
est claire : mettre à la disposition des groupes de semenciers, des semences de base, pour que à
leur tour les multiplient pour relais aux producteurs spécialisés.
Mais , techniquement, le processus doit toujours être explicité. KOUAVON Philémon, chercheur-
sélectionneur riz à la Station de Bokle, s’en charge : «L’IRAD produit 4 variétés de semences de riz de
base, sous le contrôle des services techniques qualité du Minader ici à Garoua. Une fois que nous
avons produit ces semences, nous les livrons officiellement PADFA II local, à charge pour le Projet de
les distribuer aux coopératives semencières qu’il accompagne. Ces dernières les mettent en culture
dans leurs parcelles de multiplication : après récolte ils fournissent la bonne semence aux
producteurs, en fonction des besoins portés sur leurs plans d’affaire avec le PADFA II ».
Le chercheur de l’IRAD de Garoua admet que les variétés de riz que l’institut propose sont
généralement adoptées par la plupart des semenciers. Mais il reconnaît qu’il y a des récalcitrants :
« Certains s’obstinent à produire les vielles semences locales, pour une raison non documentée de
meilleur rendement supposé. En réalité, ils ne connaissent simplement pas les variétés améliorées que
le PADFA II leur propose à travers nous. C’est pourquoi notre travail de vulgarisation est permanent ».

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