Quand on amène le Délégué à apprécier le travail du Projet dans l’Extreme-Nord, il concède la
pirouette attendue. Selon lui , c’est à Maroua que le PADFA II a été porté sur les fonts baptismaux en
décembre 2020. Un signe prémonitoire pour la Région À cette occasion, le Minader a précisé les
grands axes d’intervention du Projet, et les principaux résultat attendus par le Gouvernement sur le
terrain.
Pour Sadou Simplice le bilan depuis lors est plus que positif . Il pointe pour commencer le
renouvellement effectif de l’accompagnement des « anciennes » coopératives déjà bénéficiaires de
la première phase. « Pour celles-là, au nombre de 12, le PADFA II s’est attelé à consolider leur marché
vers la professionnalisation et l’autonomisation : leurs performances dans la production de riz et
d’oignon ; leurs performances, question production, sont remarquables ».
Mais le DRADER insisté sur la prise en charge de 42 nouvelles coopératives : selon lui un engagement
qui place le PADFA II comme un acteur majeur dans le développement de l’agriculture à l’Extrême-
Nord, et un apport capital en ce qui concerne la sécurité alimentaire dans la région.
Mais en tant que technicien, la réussi te du Projet « chez lui » se niche dans les détails : « On ne le dit
jamais assez, dans la production agricole le point de départ c’est la semence ! Ici le PADFA II a mis en
place un programme semencier à travers des coopératives dédiées qui ont fait le boulot. Nous
disposons ainsi de 11 000 kg de semences certifiées d’ores et déjà distribuées dans la région en ce qui
concerne le riz : ceci augure d’un potentiel de production énorme ! La même dynamique vaut pour
l’oignon. »
Autre point de satisfaction exprimé par le Délégué Régional du Minader Extrême-Nord :
«l’élaboration des plans d’affaires avec les différentes coopératives a également été un appui capital
en ceci qu’ils tiennent compte de toute la chaîne des valeurs pour les 2 filières du champ au marché
en passant par la conservation et la transformation ».
Le responsable régional du Minader ne manque cependant pas d’émettre un souhait, que le PADFA II
renforce ses interventions en ce qui concerne les aménagements hydro-agricoles dans certains
secteurs. Mais il avoue ne pas désespérer à ce sujet. Il est courant que le Projet s’en est préoccupé.
Et s’en occupe déjà.

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